On le sait, l’agriculture écologique et individuelle a le vent en poupe ces dernières années. Grâce à ce que l’on nomme désormais la permaculture, nous avons repris des méthodes ancestrales qui avaient été mises au placard au profit de l’agro-industrie, qui s’avère n’être finalement qu’un poison nocif envers notre environnement.
En nous remettant quasiment tous à jardiner, nous avons repris notre destin alimentaire en main. D’autant qu’en mangeant plus varié et surtout plus sainement, nous faisons des économies sur nos dépenses mensuelles tout en prenant grand soin de notre santé.
Alors, que ce soit sur un balcon, dans un jardin, et même au sein de notre cuisine intérieure, il n’y a plus une seconde à perdre pour créer son carré potager.
Prendre soin de son jardin
C’est essentiel, mais pas dans le sens où il faudrait que tout soit droit, perpendiculaire, bien trié et à sa place sans que cela ne déborde sur le coin de terre de la plante voisine. Non, un potager en permaculture se doit d’être un peu plus désorganisé pour être en accord avec la nature.
Mais il n’y a pas que les potagers qui puissent plaire, et les jardins de fleurs et d’arbustes ont toujours autant de succès auprès du grand public. Tout simplement parce qu’un jardin est beau à regarder, fourmillant de mille couleurs et odeurs, et si tranquille pour s’y prélasser.
Voici par exemple le site d’un paysagiste sur Avignon, qui serait à même de nous donner de multiples idées suivant ce que l’on recherche vraiment. Sur ce site, ce sont de nombreuses idées de déco et de mobilier de jardin qui nous sont proposées.
Le rôle des engrais
L’important à la base de toute culture, que ce soit un potager bio ou non, est la terre dont nous allons nous servir, mais aussi les engrais que nous allons utiliser pour la rendre plus fertile pour accueillir nos futurs plantes et légumes.
Ainsi, l’on apprend ici qu’outre une exposition au soleil et de l’eau, la terre a besoin de nutriments naturels, et non pas chimiques, car ils finissent par l’appauvrir. Ces nutriments sont l’azote, le phosphore et le potassium, pour les plus primordiaux.
On les retrouve dans le composte naturel, dont on se sert pour nourrir cette terre quelques semaines avant de semer ou planter.
Si le compost naturel est souvent fait d’excréments de chevaux ou de chèvres, il est aussi possible de verser toutes sortes d’épluchures, de coquilles d’œufs et de marc à café, et de vieilles feuilles sur cette terre, avant de laisser reposer le tout quelques mois.
Cultiver des plantes aromatiques en intérieur
Dans cet article, on apprend qu’il est tout aussi possible de cultiver de nombreuses herbes aromatiques comme du basilic, du persil ou de la ciboulette et des semis de salades et de quelques légumes, au sein même de notre cuisine intérieure.
Le tout sans terre, grâce à la technique de l’hydroponie, au sein de ce qu’ils nomment une « Grangette ».
Nos jardins et potagers en permaculture
De nos jours, pour qui a la chance de pouvoir le faire, il est donc judicieux à tous les niveaux de se faire pousser ses propres légumes et plantes aromatiques. Et cela le plus sainement possible, c’est-à-dire sans l’apport d’engrais chimique, mais plutôt en accord avec la nature et ses règles, qui agissent sur la biodiversité et l’équilibre de l’environnement.
C’est le principe même de la permaculture : laissez faire la nature ! Plus concrètement, il faut associer les différentes plantations entre elles, afin qu’elles se rendent elles-mêmes le plus de services possible. Ainsi, suivant la place que nous pouvons octroyer à notre carré potager, il ne faut pas hésiter à mélanger fleurs, légumes, herbes aromatiques et arbustes, dans un fouillis finalement organisé.
Car certaines plantes protègent et nourrissent les autres, quand d’autres attirent vers elles les insectes nuisibles et autres limaces, et enfin que d’autres savent faire de l’ombre à celles qui craignent les rayons du soleil. Tout ceci, ajouté au fait que la terre sera nourrie d’engrais biologique et que les graines proviendront de producteurs certifiés bio, et vous obtenez un jardin potager du plus bel effet.
Un carré potager sur pied
Le principe du carré potager n’est pas nouveau, mais il refait surface ces dernières années. Car il offre de multiples possibilités, surtout pour ceux qui n’ont pas un terrain très étendu ou qui n’ont tout simplement qu’un balcon ou une petite terrasse pour cultiver des plantes et légumes en parfaite autonomie.
Le carré potager offre l’avantage de regrouper en un petit espace, différentes plantes, herbes et autres légumes qui ont des points communs ou des services à se rendre. Souvent fait de planches en bois, ce carré de diverses tailles et rempli de terre bio, pourrait par exemple accueillir en son sein des pieds de tomates, des poivrons, de la courgette, et des carottes, auxquels on associerait du basilic, de la ciboulette, de la laitue, mais aussi un fraisier et des échalotes.
Le tout sur une surface de 1 m², c’est possible ! Le seul léger défaut du carré potager, surtout pour les personnes âgées, est le fait qu’il faille se baisser pour entretenir ce dernier.
C’est pourquoi, en lui ajoutant 4 solides pieds qui supporteront son poids, on obtient un carré potager à hauteur d’homme, bien plus facile à arroser.